Blog personnel de Mme Gufoni
mardi 29 janvier 2019
vendredi 25 janvier 2019
Extrait de JT: réseaux sociaux et recherche d'emploi
Diffusé le :
25/07/2017
lundi 21 janvier 2019
Article du Monde: les utilisations d'Internet restent marquées selon le milieu social
Dominique
Pasquier : «Les usages avancés du Net
restent élitistes»
Par Erwan
Cario — 21 novembre 2018
Avec les smartphones, Internet est entré dans les usages quotidiens des familles modestes. Mais il s’agit avant tout d’une version simplifiée et servicielle.
- «Les usages avancés du Net restent élitistes»
Longtemps, on a parlé de fracture numérique, des classes populaires et rurales qui n’étaient pas connectées…
Les familles modestes se sont équipées plus tard que les autres. Je me suis intéressée à ce sujet car ça m’horripilait de voir de nombreux travaux sur les usages d’Internet, mais toujours sur les mêmes populations, comme les jeunes, les diplômés, les urbains. Il y a eu aussi des travaux sur les populations précaires, comme sur l’usage du téléphone mobile dans les périodes de migration. Il y avait donc les précaires et les élites avec leurs usages innovants, mais rien entre les deux. Le projet est parti de cette interrogation : est-il en train de se passer quelque chose que personne n’est allé voir ? C’était étrange car on savait par certaines enquêtes qu’il y avait un rattrapage énorme qui s’était fait, notamment avec le smartphone (...).Ces familles [ordinaires] accèdent-elles aussi à Internet avec un ordinateur ?
Non, ces familles ne se sont jamais vraiment approprié l’ordinateur. Les tablettes et téléphones, avec leur interface tactile, suppriment l’obstacle du clavier et de la souris. C’est ce qui a boosté l’équipement et la connexion.L’Internet de ces familles est donc une version simplifiée, tactile et servicielle…
Oui, Internet a avant tout pour elles un usage utile, qui s’intègre parfaitement dans le quotidien. Ce que je retiens, c’est que les personnes que j’ai rencontrées ont pris ce qui était important pour elles. Mais ce qui a encore du mal à passer aujourd’hui, c’est la dématérialisation des services administratifs. Ce sont des personnes qui se promènent sur le Bon Coin avec une grande aisance, elles n’y ont aucun problème d’interface, et dès qu’elles se retrouvent sur le site de Pôle Emploi ou de la CAF, c’est l’horreur. Ce sont d’énormes problèmes d’ergonomie, et il y a une grosse responsabilité de la part des pouvoirs publics.Une des conclusions assez inattendue de votre enquête, c’est que le mail est quasi absent…
Je ne m’y attendais pas. Et ça explique aussi les problèmes avec les administrations. Le mail n’est pas du tout utilisé pour communiquer. Il sert pour la gestion des comptes sur les sites d’achats et pour les services publics. Mais les boîtes mail se retrouvent très vite encombrées par les pubs. Il y a aussi un rapport à l’écrit différent avec le mail, qui est plus protocolaire que les messages laissés sur Facebook (...).Internet, dans sa globalité, ne reste-t-il pas très élitiste ?
Oui, complètement. Les travaux sur les hackers ont bien montré qu’il s’agissait dans la plupart des cas d’hommes très diplômés. Les usages très avancés et créatifs, ça reste une histoire de classes supérieures. Et il y a aussi un aspect d’humilité très fort, il ne faut pas «ramener sa fraise» en ligne (...).vendredi 18 janvier 2019
mardi 15 janvier 2019
Article du Monde
Cet article illustre l'impact de la socialisation différente selon le sexe durant l'enfance, sur l'exercice des rôles hommes/ femmes à l'âge adulte.
Tâches ménagères : les inégalités ont la vie dure
LE MONDE | 29.10.201Si les emplois du temps des femmes et des hommes ont convergé ces trente-cinq dernières années, les premières continuent d’assumer les deux tiers du travail domestique. Plus inquiétant : le rapprochement des emplois du temps a tendance à se ralentir, ce qui pourrait annoncer qu’un palier est en voie d’être atteint.
(...) « L’essentiel du mouvement de convergence se fait dans les années 1970 et 1980 »,confirme Cécile Brousse, l’une des auteurs de l’étude. Dans le détail, on remarque que cette convergence est liée à la baisse du temps consacré au travail rémunéré chez les hommes (montée du chômage, part croissante des retraités) et au fait que les femmes passent de leur côté moins de temps à s’occuper du foyer.En d’autres termes, « ce sont les femmes qui font la plus grande partie du chemin », résume Cécile Brousse. Sur l’ensemble de la période, « les citadines consacrent dix heures de moins par semaine » aux tâches domestiques, établit l’Insee. Phénomène à la fois imputable à des éléments sociodémographiques (hausse du niveau d’étude, du taux d’activité, de la part de femmes vivant seules et diminution du nombre d’enfants par femme), mais aussi, et pour moitié, à d’autres facteurs tels que « la très forte diminution du temps consacré à l’entretien des vêtements » (moins deux heures par semaine en moyenne). Oubliés le tricot et la couture : le rapiéçage a perdu de son attrait face aux vêtements bon marché. De même, la lessive à la main est de plus en plus rare et le repassage est devenu facultatif sur des vêtements fonctionnels comme le jean.
Externalisation des tâches
Ce n’est donc pas tant que les hommes en font plus (même si, de fait, ils consacrent trois heures et demie supplémentaires par semaine aux tâches domestiques) mais qu’une part croissante des tâches s’est déplacée à l’extérieur des ménages, « ce qui a permis aux femmes de se détacher de la sphère familiale et de vivre de manière plus indépendante », dit l’Insee.Mais, et ce n’est pas le moindre des paradoxes, ce sont aussi les femmes qui ont assumé cette externalisation : « Une part importante de la population féminine, en partie libérée des tâches ménagères, a occupé les postes créés » dans le secteur du ménage, de l’aide à la personne, de l’accueil des jeunes enfants, des activités récréatives ou encore de la restauration.
Dans ses travaux, Cécile Brousse évoque à ce titre un « régime libéral » dans lequel les femmes les plus aisées se déchargent (notamment vers une main-d’œuvre féminine étrangère), tandis que les hommes continuent de limiter leur implication dans les tâches les moins gratifiantes.
Les mères continuent d’assumer 65 % des tâches parentales
C’est d’ailleurs une autre observation majeure que fait l’Insee sur ces trente-cinq dernières années : si les hommes, pris dans leur globalité, demeurent réfractaires à la vaisselle et à l’entretien du linge, ils consacrent en revanche cinquante minutes de plus par semaine aux enfants, « l’essentiel de cette évolution s’étant produite au cours de la dernière décennie », précise l’étude. Sans surprise, ce sont surtout les activités de jeux, de conversation et d’aide à l’apprentissage que les pères privilégient, c’est-à-dire celles qui procurent le plus de satisfaction.
Au bout du compte, les mères continuent d’assumer 65 % des tâches parentales. Ce qui, rappelle l’Insee, pèse sur leur activité professionnelle, et se traduit par des interruptions de carrière et des journées de travail plus courtes. Avec, à la clé, des inégalités de salaire et la persistance d’un « plafond de verre »
« Pourquoi les hommes et les femmes effectuent-ils des choix aussi conformes à la tradition ? », s’interrogent les chercheurs. En effet, même lorsque les femmes investissent fortement le marché du travail, voire lorsqu’elles gagnent plus d’argent que leur conjoint, « on n’observe pas le renversement des rôles qu’impliquerait une répartition des tâches efficiente ». Il existe bien un quart des couples dans lesquels l’homme fait davantage de travail domestique et « ce sont plutôt des couples où l’homme est au chômage ou des couples où les deux conjoints travaillent et où il y a des contraintes horaires », analyse la démographe Ariane Pailhé.
Les normes de genre restent donc prédominantes, même chez les jeunes générations, puisque l’Insee observe une implication précoce des filles dans les tâches tournées vers l’entretien des membres de la famille. Or, ce sont bien ces normes qui recèlent les futures marges de progression, une fois épuisées celles issues de l’automatisation des tâches ménagères et de la progression du taux d’activité des femmes (...).
- Julia Pascual
Journaliste au Monde
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/famille-vie-privee/article/2015/10/29/taches-menageres-les-inegalites-ont-la-vie-dure_4798764_1654468.html#pXhMQ24uJ2hQU3AW.99
jeudi 10 janvier 2019
Extrait de JT: l'importance de la socialisation primaire
Un extrait de JT de F2 du 18 avril 2016 disponible ici: https://www.francetvinfo.fr/societe/education/education-les-premieres-annees-de-l-enfance-sont-elles-vraiment-fondamentales_1411455.html
" Parler, compter, communiquer avec les autres, et si tout cela ne pouvait s'apprendre que pendant la petite enfance ? Selon l'auteur du best-seller mondial "Tout se joue avant six ans", le pédiatre américain Fitzhugh Dodson, les stimulations reçues pendant nos cinq premières années vont déterminer notre intelligence d'adulte."
" Parler, compter, communiquer avec les autres, et si tout cela ne pouvait s'apprendre que pendant la petite enfance ? Selon l'auteur du best-seller mondial "Tout se joue avant six ans", le pédiatre américain Fitzhugh Dodson, les stimulations reçues pendant nos cinq premières années vont déterminer notre intelligence d'adulte."
mercredi 9 janvier 2019
Extrait de JT: alimentation, quand l'arrivée d'un bébé change tout
Diffusé le :
12/03/2017
L'arrivée d'un enfant s'accompagne souvent d'un changement
de l'alimentation des parents. Il s'agit de préserver la santé des
enfants et de leur donner de bonnes habitudes alimentaires. Un reportage
exploitable à propos de la
socialisation primaire et secondaire: les parents apprennent eux-mêmes de nouvelles normes et les transmettent à leur enfant
lundi 7 janvier 2019
Noël: un ensemble de normes à respecter
Un extrait de JT de F2 du 18 décembre 2016 disponible ici https://www.francetvinfo.fr/decouverte/noel/noel-reve-ou-cauchemar_1975623.html
Cet extrait permet de montrer que les fêtes de Noel s'accompagnent d'une multiplicité de normes à respecter. Pourtant, l'"esprit de Noel" semble être une valeur qui ne fait pas l'unanimité.
vendredi 4 janvier 2019
Plan CH sur la socialisation
3ème thème Identité
sociale et groupes sociaux
Ch1 Les
comportements individuels sont-ils naturels ou construits ?
Programme :
On
étudiera les processus par lesquels l'enfant construit sa
personnalité par l'intériorisation/ incorporation de manières de
penser et d'agir socialement situées. On s'interrogera sur les
effets possiblement contradictoires de l'action des différentes
instances de socialisation (famille, école, groupe de pairs, média).
On mettra aussi en évidence les variations des processus de
socialisation en fonction des milieux sociaux et du genre, en
insistant plus particulièrement sur la construction sociale des
rôles associés au sexe.
On
se demandera en quoi le processus de socialisation secondaire
(conjugale, professionnelle, etc...) est lié aux conditions et aux
effets de la socialisation primaire. On montrera également que la
socialisation, aux différents âges de la vie, fait se succéder des
phases de transition et des processus de restructuration de
l'identité sociale.
Notions : Normes Rôles
Valeurs Socialisation différentielle
Socialisation primaire Socialisation anticipatrice
Socialisation secondaire
Objectifs :
- Comprendre que la socialisation est un processus complexe
d’apprentissage mêlant inculcation et rôle actif de l’enfant et
de l’adulte.
- Montrer que la socialisation varie selon les époques, le lieu,
mais aussi le milieu social et le genre.
- S’interroger sur l’influence de la socialisation primaire sur
la socialisation secondaire
- Saisir comment la socialisation rythme la vie d’un individu et
fait évoluer son identité sociale.
Problématiques :
- La socialisation
s’impose-t-elle à l’enfant ?
- De quelle manière
la socialisation de l’enfant diffère-telle selon le genre et le
milieu social ?
- La socialisation
primaire influe-t-elle définitivement sur la personnalité, ou alors
peut-on redéfinir, et dans quelles limites, de nouvelles façons de
penser, se sentir, se comporter ?
- En quoi la
socialisation dessine-t-elle le « cycle de vie » d’un
individu ?
Introduction :
Document 1
I.
Comment devient-on des êtres sociaux ?
A. La
socialisation permet de vivre en société doc2,
doc3+1p180, doc4
B. La
socialisation est un processus complexe d’apprentissage doc5,
3p181
II.
En quoi la socialisation des enfants est-elle un processus
différencié ?
A. La
socialisation différentielle selon le milieu social et le mode de
vie des parents 4p180,
doc6
B. Les enfants
apprennent des rôles sexués
doc7, 2p184, doc8
III.
Comment les identités se reconstruisent-elles l’âge adulte ? Doc
9+ problématique
A. Les
socialisations passées pèsent sur les comportements présents
1p188, doc 10, doc 11
B. Exposé à
d’autres situations, l’individu s’adapte
2p186, 4p187, 4p193
C. Souhaitant
acquérir un nouveau statut, l’individu anticipe les apprentissages
à réaliser 1p192
Inscription à :
Articles (Atom)